Les allures très 70's de chez Balmain nous donnent la pêche : des cuirs, des paillettes, des épaules arrondies et des silhouettes qui malgré tout restent ultra féminines. C'est la révolution, la femme Balmain est à la fois rebelle et sexy. Les silhouettes ont une allure folle. Du disco et encore du disco. Le créateur a su donner du rythme à un défilé qui d'ores-et-déjà fait partie du classement des inoubliables de cette saison.
Balanciaga dépoussière la tradition française. C'est à l'hôtel Crillon que Nicolas Guesquières présente sa collection. On ne pouvait rêver plus parisien. L'ambiance est à la tradition. L' espace est un clin d'oeil aux défilés d'antan qui avaient lieu dans des salons privés.
Dans l'air flottent de légères notes de bourgeoisie, saupoudré d'un brin de folie.
Et pourtant!!
Nicolas Guesquières a emprunté à la haute couture les drapés, et il les a métissés aux étoffes du prêt-à-porter. L'élégance se conjugue à la française. Le chic devient maître mot. La collection peut se targuer d'avoir une identité propre. Le créateur balaie de la main, la frontière entre le prêt-à-porter et la haute couture. Il joue et se balade de l'un à l'autre.Il utilise l'un pour donner prestige à l'autre. Un exercice d'équilibriste qu'il maitrise avec brillot. Mariage des étoffes,délicatesse des matières. La soie se veut légère, les étoffes vaporeuses. Le public est conquis.
Le Dark Glamour s'invite chez Ricci
L'atmosphère est inquiétante mais sublimement architecturé. Les silhouettes sont impressionnantes, la dominante de noir donne le ton. L'élégance est mi-futuriste, mi-onirique.
A mi-chemin entre Lanfeust de Troy et le Comte de Dracula, la marque Nina Ricci nous amène aux frontières de la fiction. Même Arsène Lupin fait partie du tableau. Les chapeaux cloches aux allures mystiques nous invitent à résoudre l'énigme posée par le créateur. La solution du prestige réside dans le mélange des univers. L'histoire est poignante. Ponctuée de paillettes, de volants destructurés et de combinaisons futuristes, cette collection étonne. De l'univers draculéen, on rejoint l'univers du polar anglais de Lupin: les tweeds s'accessoirisent de chapeaux haut de forme. Au final la collection reste très empreinte du Dark glamour.
Chez Fashion Show on adore les chaussures plateformes qui ne font plus qu'un avec la tenue, à croire qu'elles ont été brodées au tissu.
A vos marques, prêtes, plateformez!!!!!!!!!
Chez Fashion show on l'adore :
Rick Owens nous a présenté ses amazones futuristes. Superpositions, glissières apparentes, cuirs sont de rigueur.
Les bottes se portent en cuissardes, les gants habillent les avant-bras. L'élégance se porte froide. Rick owens revisite ses thèmes favoris. Le Dark Glamour tient toujours un place prédominante.
Le temps du défilé, le noir s'est marié au blanc. L'ambiance est électrique. La griffe du maître a une aura et une véritable présence. Avec Rick Owens, la mode n'est pas seulement parure, elle est révélatrice de personnages forts;
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